Rappelez vous ce moment. Vous étiez à la machine à café, en train de raconter votre dernière sortie trail, quand Sandrine de la compta vous adresse pour la première fois depuis 4 ans la parole « vu que tu cours beaucoup, tu as déjà fait l’Ultra Trail Du Mont Blanc ? ». Suite à votre réponse négative, elle s’en va discuter avec Théo, qui lui à déjà fait le marathon de New-York en moins de 4 heures.
Alors oui, fidèle lecteur, il y’a des courses qu’il faut faire, pas forcement les plus belles, les plus techniques, mais au moins pour se la péter à la machine à café. Même si on sais tous que le trail de la pierre à coincoin est tout aussi beau !
La course de ski-alpinisme.
La Pierra Menta
On va pas se mentir. En France, s’il y’a une course à faire, c’est la Pierra Menta. 4 jours de ski en Binome sur les arrêtes des belles montagnes du Beaufortin, ça pose un homme. Mais attention, course élitiste (à moins que vous ne soyez un étranger ou un gars du cru), la participation à cet événement n’est pas garantit.
Mais si vous faites partit des heureux élus, comme l’ont été par le passé Max et Jo, alors bienvenu au paradis du collant pipette à Areches Beaufort. Vous mangerez du denivellé, des beaux couloirs avec une ambiance incroyable a la clef.
Au pire, si vous ne vous sentez pas la caisse pour vous inscrire (comme le commun des mortels en fait), rien ne vous empeche de venir encourager tout ce beau monde au sommet du grand mont le dernier jour, en compagnie de milliers d’autres spectateurs.
La patrouille des glaciers
Plus populaire, cette course Suisse qui relie d’une traite les 50 kilométrés et 4000m+ entre Zermatt et Verbier est ouverte au grand public, à condition de payer les 400 euros d’inscriptions par personnes. D’une traite, ça veut dire aussi de nuit selon votre heure de départ.
Comme on est en Suisse, ça ne rebute personne, et c’est plus de 1500 équipes de 3 qui prennent le départ chaque année.
Cette course est incontournable, tant par l’aspect traversé mythique, son histoire (course militaire à l’origine ) que par la popularité qu’elle à dans le pays.
L’Ultra trail.
Ha, si on ne devait en choisir qu’un. En France, deux Ultra trail se dégage dans nos fantasmes : L’UTMB (soit l’ultra trail du mont blanc pour ceux qui viennent de débarquer dans le milieu du sport nature ), et la diagonale des fous sur l’Ile de la réunion.
Pour nous, patates, on est clairement plus attiré par la diagonale des fous : La traversée d’une île entière, des chemins bien techniques proche de ce que l’on fait en raid Multi, le dépaysement, l’ambiance sur place sont autant d’arguments qui nous pousse à choisir cette course. Malgré les 160 kms et 9900m de d+, ça reste une ballade sympa qui peut servir de prétexte pour se faire un voyage au soleil pendant que vos copains seront dans la grisaille automnale en métropole.
De toute façon, l’une ou l’autre sont un peu les seules courses nature vraiment connus du grand public, ou la simple invocation de votre participation invoquera en eux l’image d’un sportif défiant les capacités humaines.
C’est un peu ce que l’on éprouve depuis que l’on sait que Gaëtan va y participer cet automne.
Et ce n’est pas ce reportage d’Interieur Sport qui nous fera changer d’avis.
Le ski de fond.
La Vasaloppet.
15 000. C’est le nombre de concurrents en style classique qui s’élance en 10 vagues successives sur cette course Suédoise de 90 km. Véritable lieu de pèlerinage, vous ne pourrez jamais prétendre être un « vrai » fondeur si vous n’avez pas coché cette course dans votre calendrier. Dans 5 ans, cette vieille dame fêtera même sa 100 ° édition, chose un peu incroyable pour une course ouverte au plus grand nombre. Et puis, se faire doubler par une suédoise en combinaison moulée est une motivation suffisante pour faire le déplacement.
La vidéo, pour se faire une idée de ce que represente 15 000 personnes en ski sur une ligne de départ.
15 000 skieurs de fond à la Vasaloppet – no… par nocommenttv
La transjurassienne.
La ‘transju’ pour les intimes, c’était une course de ski de fond hyperpopulaire qui traversait le massif du Jura (comme son nom l’indique au fait). C’était, parce qu’avec nos comportement d’homme moderne, le réchauffement climatique va de moins en moins permettre un enneigement favorable dans nos moyenne montagne. Et entraîner une annulation de cette magnifique course comme ce fut le cas cette année. Bref, pour sauver la transju, allez au boulot en vélo.
2 avis
Fred says:
Juin 15, 2016
Et la Barkley!!!!
Batou says:
Juin 15, 2016
Même si on adore l’esprit de la course, on pense qu’elle est surestimé.(notamment via l’aspect nombre de finisher). On reste persuadé que si tu mets tout les concurrents de l’ARWC (championnat du monde de raid multi), le nombre de finisher sera bien plus grand, car c’est exactement le même type de section trek que l’on peut rencontrer en coupe du monde.
Mais c’est vrai que l’interieur sport sur cette course était vraiment chouette. On vous conseille d’ailleurs de le découvrir.