La Corrèze c’est beau

Papa, Maman.
Je voulais vous écrire pendant mon séjour en colonie de vacance en Corrèze, mais le (mauvais) temps est passé très vite, je ne vous écrit que maintenant.Mon séjour c’est super bien passé même si la route pour rejoindre le centre (de vacance et de la France) est longue. Faute de bus, on y’est allé entassé dans ma voiture. Certains venaient même en camion, ça leurs permettaient de mettre plus d’affaires et de bordels dedans.On est arrivé la veille , sous la pluie, mais on s’était dit qu’il fallait mieux avoir l’orage maintenant que pendant la course ou pendant les bivouac. Ben oui, on connaissait pas la Corrèze encore, on savais pas qu’un orage la bas dure 3 jours.

Jon, facile…

Le matin du premier jour, c’est le directeur de colonie Bruno qui nous a accueillie. Il est très gentil mais il fait sévère. Il nous a dit qu’il était très content qu’on soit la, mais qu’il fallait faire attention à coco le virus, au vaches, au champs ou il y’a les vaches, et aux agriculteurs qui veulent pas qu’on marche dans les champs ou il y’a des vaches.Il nous a aussi expliqué le principe de la colonie. Pendant 3 jours, on allait faire pleins d’activités sportives. Le soir on mangera à la cantine et on boira de la biere, et si on a bien été gentil, y’aura peut être un bal et de la bière le dernier jour.Comme Bruno à vu qu’on avait tous des problèmes d’autonomie et de dextérité, on avait le droit de venir avec nos ATSEM. Ici on les appels Assistants, mais c’est la même chose. Ils rangent ce qu’on déballe, nous aide à manger et à couper la nourriture, et nous prépare le matériel avant chaque nouvelle activité. Ils nous disent même qu’il faut boire de temps en temps parce que c’est vrai qu’on y pense pas toujours.Après on s’est mis en équipe. Moi j’étais pas très content parce que y’avait une fille  (Perrine) dans mon équipe, et que les filles elles sont moins forte en sport, mais je savais pas en faite. Dans mon équipe y’avait aussi un autre qui s’appelait Baptiste, et du coup c’était rigolo parce qu’on s’appelait tout les deux Baptiste. Y’avait aussi un autre Garçon, Jon, il est super fort en sport, et il a dit qu’il pouvait nous aider. Il nous a montré une laisse de chien, je croyais qu’il voulait promener son chien, je savais pas moi.Y’avait pleins de copains que je connaissais des autres camps de vacances, c’était cool de se revoir. Y’en a qui ont voulu faire marrer tout le monde en écrivant « Les Chaud Patate » quand il fallait trouver un nom pour l’équipe.  Je suis sur qu’ils veulent que se faire remarquer.

Ben en habit de lumière


A 10 heures on est partit. Sous la pluie. Il fallait trouver des balises oranges et blanches cachés dans la forêt à l’aide d’une carte. Bruno avait mis un petit rond sur la carte pour dire ou elles étaient . Quand on en trouvait une, on était content, et on mettait une sorte de clef usb dans un trou électronique. Après on pouvait passer n’importe ou pour en trouver une autre (sauf dans les champs, sinon Bruno il pouvait vraiment se fâcher). Comme c’était Jon le plus fort en sport, c’est lui qui avait la clef USB, comme ca on pouvait se reposer quand il allait pointer; Mais il allait trop vite, du coup on avait jamais le temps de s’asseoir.
Le premier jour on a couru, on a fait du vélo, on a recouru, on à nagé pour trouver une balise que Bruno avait mis exprès de l’autre coté du lac et c’était trop grand pour faire tout le tour en courant, après on a recouru et on a même fait du bateau. C’était trop cool et nos assistants étaient gentils avec nous.Par contre ce qui était nul c’est qu’ils avaient pas fait des équipes équilibrés. Ils ont mis tout les forts ensembles, et du coup y’en a certains qui allaient trop vite.

Gaétan sur la grosse piste du raid


Une qui allait trop vite aussi ; c’est la fille de notre équipe. Perrine, elle trouvait tout trop cool, tout le monde sympa (même l’animateur Stéphane qui faisait en sorte qu’on traverse toute les rivière du coin et tous les champs de ronce et de buis du pays, et qu’on passe par toute les montées aussi pour prendre des photos souvenir de nous en train de faire des grimaces parce que pousser le vélo c’est trop dur )Bref, à cause de Perrine, on a plus le droit d’appeler la laisse de Jon ‘Tire-minette », et c’est dommage parce que le nom était rigolo.

Perrine, contente !


Le deuxième jour c’était pas très rigolo parce que Bruno nous a fait lever tôt pour faire du kayak sous la pluie à 4h30 du matin. C’était trop tôt pour pouvoir profiter de mon BENCO au petit déjeuner. Après le kayak, on devait encore chercher des balises sur une carte, mais comme il faisait nuit et que c’était dure, on à préféré pas regarder la carte et suivre quelqu’un. Il s’appelle Benoit Peyvel, et il devait pas trouver ça rigolo non plus la pluie et la nuit parce qu’il faisait tout pour que l’épreuve dure le moins longtemps possible. A mon avis, il à déjà du faire de la course d’Orientation ou un truc de ce genre. On est donc arrivé plein d’équipe en même temps dans les mollets de Benoit, sauf que nous au lieu de faire du VTT, on à appris à réparer un pneu crevé. Du coup on a plus vu les copains qui eux n’avait pas fait cette atelier pédagogique, et ont pris de l’avance sur nous dans les activités.Dans la journée, sur l’activité ou il fallait suivre la rivière dans les ronces, on a bien rigolé parce qu’on l’a faite en même temps que l’équipe Ligéraid. Au début, ils voulaient s’appeler ‘Légéraid « , mais c’était pas adapté à leurs humours et à leurs morphologies. Guilhem, un des garçons de leurs équipe qui fait pleins de blagues, il faisait que boiter. Du coup au début on croyait que c’était encore une blague, on était content et on rigolait. Après ils nous a dit que c’était pas une blague, et qu’ils allaient abandonner, et qu’on allait surement finir 3° mixte, alors là on était vraiment content et on a rigolé.Après 11 heures d’activités, dont du kayak dans des rapides, on à enfin eu droit à du temps libre. Certains ont fait un temps calme, d’autres un gros goûter avec les bonbons qu’ils avaient emmené de chez eux. Moi je suis allé chercher le bouchon de mon packraft que j’avais oublié en sortant de la rivière.Bruno nous à dit le soir que demain comme c’était le dernier jour, on pouvait se réveiller plus tard. Mais Bruno il as pas compris que nous on avait besoin de 10 h de sommeil, donc le réveil à 6 h  il était un peu dur quand même.Pour le dernier jour, on a vu un truc bizarre au dessus de nous, on à eu un peu peur, mais on nous a dit que c’était le soleil. On savait pas qu’il y’en avait aussi en Corrèze.Les moniteurs nous avaient encore gâtés avec les activités : du super kayak dans l’eau vive de la Vézère. Nous on à pas chaviré, mais c’est normal avec Perrine on faisait 108 kilos dans le bateau, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Après les monos ils ont voulu nous faire une blague, alors ils nous ont fait courir avec nos pagaies et nos bateaux et notre pompe pour gonfler le bateau.Nos Atsem , pardon assistants, ils étaient vraiment gentils encore, parce qu’ils continuaient de nous dire que ce qu’on faisait c’est super, qu’on était les plus fort du monde, alors qu’en vrai y’en avait pleins de plus forts que nous.

Oui oui, il va tomber!


Après y’a un truc qui m’a énervé, c’est que Jon il est trop fort. Il tractait tout le temps tout le monde, et en plus il se la pétait jamais. Je suis sur que c’est le chouchou des monos.A la fin de la journée, c’était bizarre. On était contriste. Content d’avoir finie les activités, mais triste de plus en avoir.
Bruno nous a fait un jolie discours d’au revoir, il nous a fait tous monter sur le podium pour recevoir un souvenir de la colo (il appelle ça des podiums par catégories). Après on a bu des bières avec tout nos nouveaux copains et nos copines.On s’est échangés nos numéro de téléphone, on a dit qu’on était les meilleures amies de la vie, et qu’on se reverra tous promis craché à la prochaine colonie.

Qu’elle est belle cette tenue inverse !