Aveyron adventure race 2013

L’événement à ne pas manquer cet été c’était bien l’Aveyron adventure race. Un format coupe d’Europe (équipe de 4 Mixte, 50h mini de course) et un terrain idyllique: l’Aveyron sauvage.
Les meilleures équipes françaises se sont donc logiquement réunies pour cette épreuve phare, support du championnat d’Europe.
Deux équipes Lafuma, deux équipes 400Team, Quechua, X-Bionic, Absolu Raid, XTTR, Raid Nature 46, Agde, … La concurrence était musclée.

Voici mon résumé rapide:

Une course un peu sur-dimensionnée (500km, 20 000md+ et seulement 70h).
Nous sommes partis conquérants, programmés pour tout prendre en envisageant de lâcher quelques balises à la fin.
Dès la première nuit, suite aux abandons des principaux cadors à cause de la chaleur, nous étions sur le podium provisoire, seconds derrière Quechua.
Le deuxième jour nous n’avions pas correctement intégré le roadbook et nous n’avons réalisé qu’à 16h que nous ne pourrions pas tout prendre, que le timing était trop serré. Plusieurs équipes expérimentées l’ont réalisé beaucoup plus tôt. Elles ont des heures d’avance sur nous.
On lâche de plus en plus de balises pour tenter de revenir dans la course car nous passons tout les checkpoints en dernière position.
Sur le dernier gros trek, alors que le moral de l’équipe est au beau fixe et que le rythme est excellent (60ème heure de course), un violent orage calme nos ardeurs.
La course est finalement stoppée au CP précédent.
Quechua, Raid Nature 46 et Agde y sont passés bien plus tôt, et avec moins de malus (-10h) et quelques postes en plus de nous. Nous nous classons donc 4ème.

Pour vous éviter l’ennuyeux compte rendu complet de course, je vous propose, en vrac, quelques images et les impressions de chacun.

De beaux moments partagés positifs:

Les belles images de Gaët:

– Un beau prologue et une deuxième place qui fait plaisir.

Dédé & gazelle Salomé à l'arrivée du prologue

Dédé & gazelle Salomé à l’arrivée du prologue

– Salomé qui tracte Benoit le premier soir dans la montée du belvédère.
– Deux superbes couchers de soleil.
– Dédé qui nous dégote 4 cones glacés chez une gentille dame au début de la montée pour la chapelle dans le second trek.
– Une bonne entente globale, malgré le peu d’expérience commune. Une formation à renouveler les yeux fermés.

au départ

les 4 raideurs au départ

Les bons souvenirs de Salomé:

– J’ai aimé les sandwichs de notre assistant.
– Mon bidon toujours préparé avec amour avec la moitié eau, moitié cramberries
– Mon dodo sur le premier kayak

Salomé au reveil...

Salomé quitte le/son lit

– Le premier coucher du soleil
– La lune trop belle.
– J’ai aimé que Ben m’appelle bichette ça m’a permis de me sentir quand même une fille.
– Aussi la glace quand j’étais en train de mourir.
– J’ai aimé le début du dernier trail, parce que y’avait vraiment une bonne ambiance dans l’équipe à ce moment, on avait tous la patate, on était tous réveillés, bref, on était phasés à quatre, et c’est pas arrivé trop souvent
– la première vraie nuit
– le trajet de retour dans la voiture

Il y en a vraiment beaucoup, j’ai pas tout en tête, mais ce raid, j’ai aimé de manière générale…

Les bons moments de Benoit:

– La Lune sur le plateau de la Croix de Sargel.
– La gentillesse des Aveyronnais, toujours prêts à nous dépanner.
– Le dernier VTT où j’ai bien aimé le relief et le paysage.
– L’homogénéité de l’équipe. C’est cool quand tout le monde va bien !
– Les casses croutes de notre formidable assistant surnommés pendant le raid : Les Ben’s sandwichs ! Jambon,saint moret, noix de cajoux ! Ca déchire !

Pour dédé:

– l’equipe
– Notre assistant de choc et ses sandwichs de folie et toujours souriant de bonne humeur même sans dormir
– Toutes les rivières d’Aveyron, un bonheur sous la chaleur
– la petite fille qui nous explique qu’elle ne peut pas boire de coca le soir la nuit dans le petit village
– Cette lune magnifique qui nous suivi toute la nuit
– Voir Salome dormir dans le kayak avec la pagaie sur la tête pour ne pas recevoir d’eau
– avoir froid en kayak, un bonheur!!
– biensur trouver cette petite glace pour toute l’équipe
– notre petit moment sous l’orage, franchement meme après 50h de sport, plus personne n’avait mal aux jambes tellement on a flippé! je pense même que nous avons été flashé!
– et la tarte tatin, la couverture, nos sourires chez l’habitant 🙂
– le retour avec l’équipe dans la voiture

Des moments forts, moins appréciés sur le coup:

Salomé n’aime pas:

– Mon bide défoncé
– Mon pied qui me faisait sacrément mal
– Les micro dodo de 5 minutes parce que j’avais vraiment froid
– Nos 150 milles crevaisons des 100 bornes en vtt parce que j’avais l’impression qu’on était piégés
– Le coup de bourre à la fin de ce même vtt
– le tuyau d’arrosage au milieu du chemin toujours sur cette portion, …
– En fait ce gros vtt en général: je l’ai trouvé long, laborieux, usant, rappant, irritant, mentalement et fessialement.

Deuxième VTT, chaud chaud chaud

Deuxième VTT, chaud chaud chaud

Et aussi je l’avoue, j’ai pas aimé voir Gaët fatigué, parce que pour moi, c’est un peu une légende qui s’effondre, la fin du mythe de « l’homme qui ne fatiguait jamais« .

Benoit a trouvé dur:

– La chaleur étouffante lors de la 1ère CO.

Sous un soleil de plomb

Sous un soleil de plomb

– Physiquement pas bien l’après midi et la soirée de la 1ère journée. Plein de crampes et un début de coup de chaud au début du trek.
– Quand on apprend que la porte horaire n’est pas sur la CO au milieu du long VTT mais à la fin.
– A l’assistance à la fin du long VTT on a 20 mins pour repartir…en VTT !
– La grosse envie de dormir sur le kayak.
– Etre pris dans l’orage quand ça pète de tous les côtés.
– Etre quasiment la dernière équipe sur le parcours. On arrive et les assistances sont quasi vides…c’est pas motivant.
– Ne pas avoir correctement lu le road book grrrrrr !

Gaët regrette:

– Devoir laisser des balises parce qu’on a pas le temps alors que le rythme de l’équipe est bon.
– Mourir de chaud la première journée, être scotché, assommé par cette chaleur.

toute source de frais est bonne à prendre

Toute source de frais est bonne à prendre

– L’agressivité des chemins: ronces, orties… c’est usant.

Dédé essai d’oublier:

– la CHALEUR
– boire l’eau du Tarn avec des micropures…franchement degueu
– m’endormir, fermer les yeux en pédalant et finir par terre sans raison!!
– se sentir un peu seul avec les multiples crevaisons, voir la pompe cassée et courir au village vélo sur le dos!
– trop de clôture à sauter, les ronces et les mouches qui se jettent sur la frontale…
– notre non compréhension du road book

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