Si vous cherchez une idée de rando en ski sur plusieurs jours, avec des passages sur des sommets de plus de 3000 m, des paysages sauvages, et une nivologie pas trop craignos, voilà ce qu’il vous faut.

Le massif des Cerces, autour du grand Galibier et du mont Thabor est un endroit bien sauvage quand le col du Galibier est fermé. Les possibilités de ballades dans le coin sont très nombreuses, surtout que les pentes sont peu raides et presque tous les sommets accessibles en skis.

les Ecrins avec la barre des écrins au millieu

Pour nous, le point de départ sera à Valloire, en  Maurienne, sur la route du col du Galibier.Je suis partit accompagné d’orienteurs néo-savoyarde, Micka et Mathieu, qui se sont bien mis au ski cette hiver.

Les conditions sont bonnes, neige abondante et nivologie stable.

 

J1 : « Valloire – refuge de ricou » par le col des rochilles et le sommet de la grande tempête

 

Parcours du premier jour

La première partie, sur la route du col de Galibier se fait rapidement. Nous partons ensuite à l’Est pour le col des rochilles. Il y’a pleins de traces de scooters, et la piste est presque damné. Toute la montée se fait sous de bruits sourds. On hésite un peu car on pense à des coulés d’avalanches. Que neni, nous sommes sous le camp militaire des rochilles, et le bruit sourd que l’on entend sont les soldats qui s’amusent à tirer dans la neige. Après un peu d’attente, nous traversons le camp, et nous basculons sur de beaux lacs enneigés. Nous allons comprendre qu’ici le relief est très peu marqué, et que si l’altitude est élevée, les vallons sont immense et les remonter prend du temps.

A 11 heures, nous sommes en bas de la première descente, et nous nous abritons au Refuge des Drayere pour manger au chaud.

la tempête se leve

lèveNous repartons pour le sommet de la journée, la rocher de la grande Tempête qui dépasse péniblement les 3000 m . La montée est longue, et le ciel se couvre rapidement. Nous croisons un groupe d’une vingtaine de militaire qui viennent de faire la trace. Mais le vent est tel que l’on ne la voit déjà plus. L’arrivée au sommet est épique : le vent est vraiment fort, et nous luttons sur la crête contre celui-ci. Clic-clac, une mauvaise photo au sommet et on ne s’attarde pas. On redescend un peu, basculons au col de la Tempête, et on se laisse glisser jusqu’au refuge de ricou dans le jour blanc et sur une neige cartonnée vraiment pas agréable à skier.

Ambiance !

On arrive sous la tempête au refuge, que l’on trouve péniblement. Le refuge n’est pas gardé à cette époque, mais c’est quand même le grand luxe : bois coupé, toilette sèche, couverture, matelas et même gaz. Tout cela contre un cheque de 10 euros.

 

J2  : « Refuge de ricou-Valloire » par le col de la Ponsonierre

Parcours du 2° jour

 

La soirée se passe bien, mais Mathieu n’est pas au mieux. Malade, il passe une sale nuit, et du coup, on décale le départ le lendemain matin. La combinaison « départ tardif + Mathieu pas en forme du tout  » nous fait renoncer à l’ascension du grand Galibier. Nous profitons aujourd’hui d’un grand beau temps malgré le fort vent aux sommets. Les paysages du jour sont grandioses, mais ces vallons nous semble interminables. Nous basculons sur la crête du chardonnay, pour une courte descente en neige peu agréable. Les peaux sont remise pour la dernière montée, ou plutôt faux plat jusqu’au col de la Ponsionniere.

moment de bonheur

 

Cette dernière partie sera vraiment agréable. Nous faisons la trace, nous sommes seules et les montagnes n’ont jamais été aussi belle. Nous finissons notre périple par une longue descente, pas toujours très pentu jusqu’a la voiture.

 

 


Bilan.

Ce coin des alpes est idéale pour des raids en ski de plusieurs jours. les possibilités de circuits et de variantes sont innombrables. La présence de nombreux gîtes et refuge est également un atout. Par contre, il ne faut pas craindre les remontées interminable. Les Cerces, c’est beau mais c’est plat, mais c’est aussi ce qui fait son charme.

Pleins de nouvelles balades à faire