L’APEX : 7° sur la manche Suisse et humide de la coupe du monde

l’équipe avant le départ

Dans le monde du raid multisport, les étapes de coupe du monde sont des épreuves mythiques. Une équipe de 4 dont une fille, l’autonomie en nourriture sur parfois 30 heures de course consécutives, et  l’absence de sommeil sur plusieurs jours sont les éléments clefs de ces étapes.

Avec Gaëtan, nous avions envie de partager une de ces aventures au long cours. Nous avons donc opté cet hiver pour le raid Apex, en Suisse.  Pas très loin, mais un parcours apparemment très alpin avec un deniv impressionnant pouvant nous convenir (18000 m+ au total). Nous y participerons donc avec  l’équipe des Saisies Scott Odlo : Yannick Aboulikam, qui en sera le capitaine, et Valérie Bazaud.

Quelques jours avant le départ, catastrophe : Valérie s’est blessée la cheville pendant une sortie vtt. Nous avons 4 jours pour trouver une féminine disponible, motivée et capable de surmonter les difficultés de ce raid. Vendredi, Yannick nous appelle « c’est tout bon, il a trouvé la perle rare », on peut partir Lundi pour la Suisse.

La perle rare, en l’occurrence, s’appelle Julia Rousset, une spécialiste de l’Ultra Trail, mais qui sait aussi descendre en VTT.

Avant

Lundi nous arrivons à Interlaken, les paysages sont clairement alpins, la ville fait un peu penser à Chamonix, avec la présence de 4000 à proximité.  Au moment de monter la tente, déjà la pluie fait son apparition : une sorte de présentation, sachant que nous allons passer une semaine en sa compagnie.

Mardi, contrôle du matos. La vérif est très light : Couverture de survie, sifflet à présenter comme matos individuel. Pour le matos équipe, nous avons choisi de prendre des sursacs de couchage étanches à la place des tentes. Cela nous permet un gain de poids et de place conséquent. Si la vérif est light, l’orga nous fait confiance pour bien emporter tout le matériel obligatoire. Et en effet, vu les conditions que nous avons rencontrées, le moindre oubli aurait été préjudiciable.

La préparation des sacs

Nous récupérons les 2 énormes cartes 1/40000° au format A0, avec Gaëtan nous partons les tracer. Cette tache nous prendra 3 bonnes heures. Après ça, on sait vraiment à quoi s’attendre, l’objectif est plus que jamais de finir cette épreuve sans se préoccuper du rythme des autres.

traçage des cartes

Avant de nous coucher, nous partons déposer nos 4 sacs de 90 kilos d’affaires qui nous attendront à chaque TA (team assistance), contenant la nourriture et des affaires sèches.

la pesée

Mercredi matin, réveil aux alentours de 5 heures. On retrouve les autres équipes, beaucoup de scandinaves, mais aussi les copains français ; Sport Nature Ville la Grand,  400 team et Raidlight. Le départ se fait à la gare d’arrivée d’un train à crémaillère, à 2000m.  Ce dernier s’éffectue sous la pluie, au son du cor des Alpes et sous les cameras d’un hélicoptère.  Celui-ci est d’ailleurs tellement proche, que Yannick en perd sa casquette.

au départ sous la pluie

Nous partons prudemment sur les premiers kilomètres en crête, dans le grupetto. D’ailleurs, on se fait embarquer, et nous manquons la première intersection peu marquée. Il faut prendre l’échelle de la carte en main, et même si nous perdons 15 minutes dans l’affaire, nous ne sommes qu’à la première heure de course.

Julia, qui se connait parfaitement, nous ordonne de baisser  l’allure et de ne pas forcer pour rattraper les équipes. Nous quittons le petit plateau d’altitude pour une première descente de 1000 m qui se passe bien.

première descente

Nous nous retrouvons avec Ville la Grand. Une équipe bien en forme, mais ils ont dû oublier leur boussole à la maison. Nous ne cesserons de jouer au chat et à la souris pendant 3 jours. Nous montons ensuite au sommet de la course (2700m), en passant par une forêt ravagée par une tempête récente. Les névés sont biens présents, et les conditions difficiles : vents, pluie fouettant le visage… Nous ne nous attardons pas pour admirer l’absence de vue, et filons à toute allure dans les névés. C’est un régal, les plaques de neige amortissent notre foulée et nous descendons à grande vitesse à travers de magnifiques vallons, passant proche d’un lac gelé.

Banzaï

beau vallon

Cette descente de 2000m nous ramène au fond de la vallée.
On croise Béatrice d’Endorphinmag, qui nous pointe 12°.

Deuxième montée

La montée suivante, le long d’un télésiège, est longue et monotone. Nous arrivons sur une piste sous la crête, où nous nous efforçons de relancer. La balise suivante se trouve sous la paroi mythique de l’Eiger. Le rocher est impressionnant. Nous faisons un bon choix d’itinéraire pour nous y rendre, gagnant 15 minutes sur les autres équipes. A ce moment là, nous sommes un peu euphoriques, l’ambiance magnifique, notre remontée, ainsi que la descente très ludique à travers les névés nous boostent le moral.

superbe descente dans les névés

vive la neige

Nous reprenons dans la descente 400 team.

Eiger trail

Dans la vallée, l’obscurité commence à venir. Cela fait plus de 12 h que nous courrons.
Une petite pause pour installer les frontales et c’est parti pour notre première nuit dehors. Encore un col de 800m à monter que nous passerons très bien, une balise délicate à trouver, et c’est parti pour 18 kilomètres de piste/route descendant jusqu’à l’arrivée de cette section.
Durant toute cette partie, nous nous efforçons de relancer un maximum, et même si nous finissons par courir à 6 km/h sur de la route plate, nous ferons le 6° temps sur ce tronçon.  Nous arrivons à la première transition (CP13-TA1). Nous avons mis 18 heures pour ces 90 km et 5000m+. Nous prenons ici presque une heure, le temps de se changer, manger, enfiler les gilets, etc.…

Kayak : Nous partons au petit jour pour les 25 km de pagaie de cette première section. Le jour nous simplifie bien la tache car nous pouvons lire le relief et la végétation. Je suis sur le kayak de devant avec Gaët, Yannick et Julia reliés à l’élastique derrière. La traversée se passe bien, nous ne faisons pas de faute, et faisons même le 5° temps. Le soleil  pointe son nez, il fait déjà chaud.  Nous n’avons pas dormi la première nuit, même si certains piquaient déjà du nez pendant la traversée en kayak.

fin kayak 1

Après cette épreuve, nous retrouvons le CP16-TA2 et préparons les affaires pour la prochaine étape. Une première partie à pied, qui nous fait monter 1000m pour profiter de la vue sur Interlaken, la redescente de l’autre coté, puis 90 km de vtt.

A la transition, Béatrice nous fait part qu’un nombre important de messages de soutien nous a été envoyé. Mais devant la quantité, elle préfère se taire et se concentrer sur le fait de donner des nouvelles de nous à vous tous.
Nous ne prendrons donc connaissance d’aucun message durant le raid. En les lisant après coups, ils nous auraient vraiment fait du bien au moral: merci à tous !

on soigne déjà les pieds

Pendant la montée, nous nous rendons compte à quel point faire 100 km à pied n’est pas anodin. Même si le rythme n’est pas élevé, les articulations sont déjà touchées et les descentes commencent déjà à être plus dures que les montées.

Montée du matin…

C’est donc après une pénible redescente que nous récupérons enfin nos VTT.

90 km sont au programme et le parcours est relativement roulant. Beaucoup de petites routes ou de pistes bien propres. Cela fait du bien de pédaler un peu. Même si on sait que le raid est encore long, on se prend au jeu et les premières bosses se font à un bon rythme. Seulement voila, arrive un col de 800m au milieu des pâturages alors que le soleil de 13h fait son apparition. Ca chauffe! Nous faisons des arrêts à chaque point d’ombre, profitons de chaque point d’eau pour se rafraichir, mais cette montée laisse des traces. Ville la Grand, qui n’est qu’à 30 minutes derrière nous, semble souffrir autant. Les montées et descentes suivantes s’enchainent, mais la météo joue encore avec nous.  Le ciel se couvre à chaque descente, se dévoile et nous chauffe que dans les grosses montées. Gaëtan est impérial à l’orientation, ce qui nous permet de ne pas perdre trop de temps.

on peut dire roulant

Vers  17h, je réclame la première pause « micro sieste ». On explique à Julia le principe : 10 minutes de pause ; on en profite soit pour dormir, soit pour manger, soit pour se changer, mais faut pas trainer. Cette petite sieste me remet d’aplomb, d’autant plus qu’après je récupère la carte ce qui me permet de rester éveillé et concentré.

petite pause

dodo éclair

Ville la Grand a profité de cet arrêt pour nous reprendre, mais nous reprenons rapidement les commandes grâce à une meilleure orientation.

Avec la soirée viennent les premiers orages. La température tombe d’un coup et nous ne tardons pas à être rincés. Les dernières heures de vtt seront très dures sous cet orage. Le moral en prend un coup, Gaët a pris un coup de froid qui l’empêche d’être le moteur habituel et Julia est prise d’un sérieux coup de bambou : elle a faim, elle a froid, elle n’avance plus… Pire encore, elle chute à l’arrêt et se déboite l’épaule.

– « C’est bon ! » dit-elle. « Elle s’est remise toute seule ».

-« Tu es sûre que tu ne veux pas que l’on s’arrête un peu ? »

-« Non ça va aller. J’ai envie de vomir et la tête qui tourne, mais ça va aller »

Nous continuons donc cette fin de section interminable, rattrapant à chaque croisement Ville la Grand qui a un très bon rythme, mais qui souffre à l’orientation…

Nous galérons sur la dernière balise piégeuse, j’en perds complètement mon calme, heureusement que capitaine Yannick est là pour reprendre la main sur la carte et nous faire prendre les bons choix.

Nous récupérons les kayaks vers 1h du matin, après 14h sur le vélo. Nous sommes trempés et l’orga a déposé nos affaires au milieu d’un pré, sous la flotte. Pas moyen de se réfugier à l’abri, les organisateurs veillent que l’on ne s’endorme pas aux toilettes. Nous faisons une pause un peu longue mais nous en avons besoin. Nous repartons dans la nuit sur les bateaux pour traverser le lac en aval d’Interlaken.

Ville La Grand en a profité pour partir quelques minutes avant nous. En suivant les lumières de leurs bateaux, ils nous donnent la première balise. Suite à cela, tout le monde éteint ses lampes pour ne pas être suivi. Il se met donc en place un jeu de cache-cache entre les 2 équipes.  Cette partie ludique nous tient éveillés, mais, lors du dernier poste à poste, le vent génère un courant de face qui nous scotch sur place. Yannick et Julia s’endorment sur le bateau de derrière, avec Gaëtan nous tentons de rester éveillés malgré nos hallucinations, en chantant des vieux tubes de notre jeunesse pas si lointaine. Cela fait 48 heures que nous n’avons pas fermé l’œil et ça devient dur.  Après de gros efforts, nous finissons ce kayak au petit matin et profitons de la pause obligatoire de 4 h.

Mauvaise surprise : les organisateurs nous parquent dans un petit pré, interdiction de sortir de celui-ci. La pluie tombe, nos affaires sont trempées et nous n’avons rien pour nous abriter. Je sors mon sac de couchage humide, mon sursac étanche et m’écroule de sommeil à même le sol, sous la pluie. Yannick et Julia auront plus de mal à trouver le sommeil dans ces conditions.

4 heures pile plus tard, nous repartons en VTT direction la via ferrata. Celle-ci a été annulée à cause de la météo, on nous demande alors de faire un aller/retour de 700m+ à pied pour la valider. Un genou commence à me faire mal, nous reprenons un orage. Nous avons donc pu rester secs 1h30.

groupie sur le parcours

mini trail en A/R

Reprise de VTT et la monotonie commence à s’installer. Longue montée, orage, longue descente, orage de grêle, longue montée… 7 h plus tard nous arrivons au départ du rafting en même temps que Ville La Grand. Nous sommes arrivés une heure après la fermeture de l’activité. On nous propose donc, à la place, une petite CO sur route à faire en 4h30. Nous allons chercher ces 2 balises sans intérêt et profitons du reste du temps pour dormir (1h30).

enfin au sec quelques minutes

Vers 23 h il faut reprendre la route. On croise alors notre adversaire haut savoyard rentrer dans une voiture. L’un des coureurs s’est blessé au genou et le médecin lui interdit de continuer. C’est l’abandon pour eux, nous repartons bien tristes de ne plus pouvoir se tirer la bourre.

Cependant, il ne faut rien lâcher, car 400 team, une autre équipe française, est à une grosse heure et demi de nous. Nous repartons dans la nuit en vtt, reprendre notre monotonie « montée-descente ». Vers 3 h du matin, dans une grosse montée, nous n’avançons plus. Julia s’écroule de fatigue et nous parvenons péniblement à basculer dans la descente. Celle-ci nous réveille un peu, mais dans le vallon il faut chercher impérativement un endroit où dormir. Au bout d’un long moment, nous trouvons une grange pour nous abriter et y dormons 30 minutes. Le froid et l’humidité ne nous ont pas permis de bien nous reposer, c’est encore plus fatigués que nous repartons. Yannick pousse un peu Julia pour tenir le coup et ne pas se rendormir. Le soleil va se lever et nos esprits avec.

3ème lever du jour

Le dernier grand col est passé et nous déroulons vers la station d’Adelboden.

dernier col à VTT

dernier col à VTT

Nous y retrouvons nos sacs et la permission de se réfugier dans les wc du camping. Nous nous offrons même le luxe de manger chaud.

Le bénévole nous annonce que les premiers ont mis 18 heures pour boucler le dernier trail de 60 kms et 3500+. Cela nous mine un peu le moral et on se dit que l’on en a encore pour 24 heures, dont  une nuit à passer dehors. Malgré tout, nous repartons, 400 team est toujours une heure derrière.  Le premier sommet de ce trail, à plus de 2000m se passe très bien. Nous le montons à bon rythme.

Belle première partie

la championne

au sommet

Par contre, la descente est un calvaire. Gaët commence à avoir les pieds vraiment abimés, Julia a les genoux qui gonflent et moi j’ai une inflammation à un genou également. Nous mettons vraiment beaucoup de temps pour descendre. Arrivés dans la vallée, on se pose même des questions concernant la suite de l’aventure…

Les pieds commencent à faire mal

On arrive, grâce notamment à la bonne volonté de Julia, à repartir. Direction la Course d’Orientation située 400m plus haut.
La carte présente des zones techniques, mais le tracé est vraiment facile. On en profite pour faire orienter Yannick sur les premières balises.

Nous la bouclons en un peu plus d’une heure.
Le ciel se couvre, mais nous sommes optimistes et on espère qu’il ne pleuvra pas de la nuit.
En redescendant de la CO, nous prenons un chemin qui a subi une tempête récente. Nous perdons ici pas mal de temps à enjamber tous ces arbres. Lucides, nous prenons rapidement un itinéraire bis. Plus que 3 cols maintenant et ce sera l’arrivée. Nous montons toujours à rythme correct, rentrons tous dans une sorte de torpeur et faisons de nombreuses hallucinations (Yannick voit des visages sur chaque caillou du chemin). Nous sortons les frontales et allons braver notre dernière nuit. C’était sans compter la météo…
Dans les derniers mètres de l’ascension, un orage violent éclate et la brume se lève. Nous ne voyons pas à 5 mètres devant. Pensant que la balise se situe au sommet, nous nous contentons de monter une espèce de pâturage à la verticale. Une fois sur la crête balayée par l’orage, nous nous rendons compte que la balise est située sur un petit col. Nous longeons donc la crête pour la trouver, mais le brouillard est tellement épais que l’on ne voit absolument rien. Nous voyons 2 frontales au loin. On file les rejoindre. Il s’agit de 2 membres d’une équipe qui est, elle aussi, bloquée par la tempête et s’est réfugiée dans une cabane. Elle nous demande notre téléphone pour appeler l’orga et les secours. Impossible, notre téléphone a pris l’eau! Ils décident de repartir en sens contraire pour trouver un endroit où se réfugier. Comme ils ont trouvé la balise, ils nous donnent les indications pour aller la chercher. Nous ressortons sous l’orage à sa recherche, mais encore une fois, impossible de voir quelque chose. Après plusieurs minutes de vaines recherches dans la zone, on court se réfugier à nouveau dans la cabane.

Notre plan B : essayer de se réchauffer un peu, dormir si nous le pouvons et sortir régulièrement pour aller voir si le brouillard s’est dissipé. Nous nous endormons donc transis de froid. Un peu moins d’une heure plus tard, les 400 teams rentrent également dans la cabane pour se réfugier.  Colo vient de trouver la balise, mais eux aussi ont le moral dans les chaussettes et se tâtent  à repartir. Nous nous motivons tous les 8 pour repartir ensemble sous la pluie.

Dans les consignes de course, il était indiqué que nous devions être à l’arrivée à 15 h. Cependant, avec ces conditions et l’état des chemins, il nous parait impossible de rallier l’arrivée dans les temps. Nous décidons donc de descendre dans le village le plus proche et d’appeler l’orga.
Après 4 h de descente interminable, via une crête boueuse et engagée, nous arrivons au petit village de Kiental.
L’orga nous explique alors au téléphone que pour être classés, il faut rallier l’arrivée. Petit calcul rapide: une quarantaine de kilomètres sur route. Nous sommes trempés, gelés, blessés et démotivés. Nous demandons donc à l’organisateur de venir nous chercher, nous arrêterons là.  Il est 6 h du matin, Aurélie des 400 team a la bonne idée de toquer chez quelqu’un. Coup de chance, la dame parle français et nous propose de se réfugier chez elle. Je redécouvre le bonheur d’un radiateur et d’un bol de café chaud.

Nous sommes donc réchauffés quand le directeur de course et Béatrice, la journaliste française, arrivent. Steffan, le directeur, nous encourage à continuer. Il est venu avec un itinéraire bis, tracé pour l’occasion: 25km et 700md+.
Mais l’état de nos corps, l’humidité et la distance restante nous empêchent d’être optimistes. On regagne la voiture la tête basse.
Les 400 team soignent leurs pieds pour repartir. Sous les encouragements de Béatrice, qui nous signale un nombre important de messages de soutien que nous avons reçu, mais aussi grâce à Yannick qui nous remotive un par un, nous sortons de la voiture pour en finir avec ce raid : notre place n’est pas dans ce mini bus.

La suite est logique. Après cette nuit de galère, il nous parait naturel de finir avec les copains vauclusiens sur ce long chemin de croix. Ces derniers kilomètres auront duré des heures…

retour champêtre

Les pieds crevassés nous aurons tous fait souffrir. Je ne pensais pas devoir un jour tant souffrir pour finir une compétition. Mais quel plaisir de terminer sous les encouragements de Raidlight, meilleure équipe française, de Béatrice et des autres équipes déjà arrivées.

La bière à l’arrivée n’a jamais été aussi bonne, nous en rêvions depuis 107 heures…

ouf

La fine équipe

Nous ne pouvons pas ne pas vous remercier, vous qui étiez derrière vos écrans à nous suivre et nous encourager.

Un grand merci à nos partenaires, GO2 qui nous aide pour la nutrition de ces course très compliquées à gerer, La Sociéte Chamberienne de Distribution de Chaleur pour leurs soutiens et leurs encouragement, et enfin, à la station des Saisie et aux équipementiers Scott et Odlo qui nous ont aidés pour cette course extraordinaire.