Fin juin, je recevais ce petit message:
J’ai proposé de soumettre notre parcours chartreuse 2000 sur le site, pour participer au concours.
Sans réellement y croire, je ne m’attendais pas à recevoir de nouvelle de notre candidature.
Et pourtant comme vous avez du vous en douter, nous avons gagné. Enfin nous… le concours était individuel, c’est donc la personne qui a soumis le parcours et son illustration photographique qui remporte le lot. Pas évident quand la performance est collective.
J’ai choisi de répartir, sans critère rationnel, le matériel de la tenue de Trail aux membres de l’équipe. Pour le stage, Vincent aillant gentillement proposé que je soit accompagné, j’ai demandé à mes deux fidèles acolytes de me rejoindre: oli et jo.
Le calendrier n’étant pas facile à gérer (raid métro – Co a Annecy – départ de Vincent à la Réunion)… Nous retenons deux week-end. celui du 9-10 octobre et un autre début novembre, en cas de mauvais temps.
Mauvais concours de circonstances pour le Jo, c’est l’anniversaire de son frère. Il ne sera donc pas de la partie… 🙁
Après avoir choisi de prendre une journée pour éviter le mauvais temps prévu le dimanche, Oli et moi retrouvons Vincent Vendredi matin dans le Valgaudemar.
Au programme: une journée de trail typé alpin et une seconde journée alpinisme.
La logistique n’est pas compliqué, mais elle merite cependant un peu plus d’attention que ce qu’on veux bien lui accorder:
Vincent oublie par exemple la Carte IGN dans sa voiture.
A 11h, nous partons depuis ma voiture pour un trip à pied nous amenant vers la voiture de Vincent.
Le chemin n’est pas très évident, mais on apprécie tous le caractère sauvage de notre périple. Vincent fait connaissance en nous questionnant sur nos habitudes d’entrainement.
On prend rapidement un peu de hauteur. Le gentil chien qui nous accompagne depuis le départ ne veut pas nous quitter.
Arrivé sous le pic des Scies de St Anne, le chemin est plus aérien, parfois assez technique. Il redescend ensuite sur le refuge des Souffles où nous choisissons de faire notre pose casse-croûte.
La suite est un peu plus aseptisé. On bascule sur le col des clochettes puis sur le lac du Lautier. Les estomacs sont un peu lourds et ce début d’après midi n’est pas évident.
Une petite pause au col de Colombe nous permet d’admirer l’Olan et une superbe vue sur la suite de notre parcours vers la brèche du même nom.
Un super sentier nous permet de traverser le cirque de Côte Belle à flanc et nous emmène directement, après avoir traversé un torrent, vers la dernière difficulté de la journée, la montée à la Brèche.
La descente finale est longue mais ludique. Elle nous ramène dans la vallée. On y laisse notre compagnon canin auprès d’un local sympathique et on lève le pousse pour rejoindre la voiture de Vincent où sont rangées les affaires d’alpinisme.
Depuis le refuge du Giobernay, on part, le plus léger possible, vers le celui du Pigeonnier.
Le plan est de manger et dormir là haut pour faire les Rouies en piolet et crampons le lendemain.
C’est une bonne surprise que le refuge soit ouvert, chauffé et éclairé par quelques montagnards déjà sur place. Nous y sommes accueilli par un bouquetin magnifique.
Nous partageons nos pâtes et nos expériences autour de la table avant d’aller s’enrouler dans nos couvertures en laine. Demain, départ 6h45.
La nuit est calme. Le réveil est difficile et les paupières sont lourdes à 6h.
Nous partons un petit peu avant 7h, dans le noir et les pierres à la recherche de l’itinéraire. Ce dernier est en fait bien marqué un peu en contre-bas du refuge.
Le réveil s’effectue tranquillement à mesure que le soleil réchauffe l’atmosphère. Il nous offre ses premiers rayons au niveau du glacier où nous nous équipons de la corde et des crampons.
La progression sur le glacier est rapide est nous arrivons, en un peu moins de 2h30 au sommet des Rouies à 3589m.
le Panorama.
La descente est plus rapide.
Nous prenons notre temps au refuge, au soleil.
Nous prendrons l’itinéraire Bis à la descente, pour profiter encore un peu du beau temps.
On partagera quelques derniers conseils avec Vincent dans l’herbe à côté de la voiture avant de tranquillement prendre congé.
Toutes les photos sont disponible ici.
Bilan: comme dirait Vincent: « Ce fut en fait une bonne virée de 3 gars heureux d’être là et d’en découdre avec Dame Montagne. »
Ce fut très agréable de connaître l’avis du champion sur beaucoup de points en montagne, Trail et Ultra Trail. C’est un personnage très ouvert et sympatique avec qui il est très agréable d’interagir.
Il est polyvalent et organise des stages sur plusieurs thèmes: reconnaissance, technique, voyage… plus d’infos sur son twitter :@TRAILMOUNTAIN