Ca y’est, la série à succès des chauds patates reprend du service. Il faut dire que certains éléments personnel font que j’aurais dorénavant un peu plus de temps.
Mais en même temps, elle le savait ma femme qui fallait pas me déranger pendant que j’essayais de comprendre le classement des championnats du monde au Brésil.
Pour faire court, cette année, les championnats du monde avaient lieu au Brésil. La région du Pantana est une des plus grande zone humide de la planète.
Une fois de plus, la course a été démesurée. Des sections incroyablement longues sous des températures très élevés. Et une victoire finale des avions Néozélandais de Seagate en 150 h.
Bon, honnêtement pour nous, observateurs, ça avait bien l’air galère cette course. Des sections de 30 heures en trek dans les marais, en autonomie compléte, c’était pas le panard pour les pieds des raideurs. On leurs a bien proposé une solution pour éviter de se mouiller les pieds, mais apparemment sans succès.
A noter aussi des énooooooormes sections de packraft, sorte de bateau gonflable de plusieurs dizaine d’heures, au milieu des crocodiles. Et comment dire, face à ces éléments on est toujours assez sereins.
Pour ceux qui ne connaissent pas le format coupe du monde, ce qui fait sa particularité, c’est son format non-stop. C’est à dire que le temps de sommeil est inclus dans la course, bref, le chrono ne s’arrête jamais. Alors quand la course dure 6 jours et 6 nuits dans stop, les micro siestes s’enchaînent et le réveil est de plus en plus dur.
Encore une fois, côté Français, c’est les costauds de 400 Team qui s’illustrent avec un top10, mais qui ont pu jouer avec la tête une bonne partie de la course. Bref, une nouvelle performance pour les vauclusiens, qui prouvent qu’ils sont une des meilleures équipe du monde sur le format raid-aventure. Pour la petite info, le nom de leur équipe « 400 Team », vient de leur discipline d’origine, le 400 m. D’une course d’une minute à une course de 150 heures, on peut dire que c’est le grand écart.