On pourrait être le Savoyard le plus chauvin, si on est un tantinet objectif, on se rend vite compte que la Savoie, pour le VTT, ce n’est pas la meilleure région de France (comparée aux Alpes du Sud, à la Lozère et autres…)
Ok, les paysages en montagne sont souvent exceptionnels, mais pour y arriver, c’est souvent par le biais de gros portages. Et quand on bascule coté descente, c’est soit trop raide, soit gras et défoncé par les vaches, ou encore monotone le long d’une piste forestière. Mais bon, en fouillant un peu, on trouve quand même des boucles très intéressantes : Le tour de l’Arcalod dans le sens antihoraire.
Avec Mathieu et Micka, deux savoyards bien connus dans le monde de la CO, direction donc les Bauges pour le tour du point culminant du massif.
La vue est pas dégueu depuis le sommet
Départ de Jarsy, histoire de prendre d’entrée de jeu un single à flanc descendant qui permet d’éviter une bonne partie de la route goudronnée du vallon de Bellevaux.
Ca, c’était le ludique, maintenant place au combo route forestière + piste forestière bien raide qui va permettre aux grosses cuisses de pouvoir s’exprimer. Le chalet d’Orgeval marque la fin de cette section et permet une pause fraîcheur à la fontaine, voire une pause bière pour ceux qui ont emmené leur portefeuille avec eux.
Les montées sont plus facile dans ce contexte là.
Il ne reste plus grand chose pour basculer au col, 130 m de chemins un peu plus techniques dans les pâturages (j’offre une fiole de Génépi maison à celui qui monte sans poser pied au sol!)
Au col, si vous êtes joueurs, vous pouvez faire comme nous et profiter d’être là pour aller au sommet à pied. C’est un peu technique, je n’étais pas fier avec mes pompes de VTT, et je vous déconseille de faire cela, surtout si les rochers sont glissants. Aucuns soucis pour mes coéquipiers qui avaient une paire de baskets dans le sac à dos.
En chaussure de VTT, pas la meilleure idée !
Pour la descente, les premières épingles sont raides et étroites, mais la suite est bonne jusqu’à un passage de pierrier où l’on va faire le portage de la sortie sur 150 m+. On passe le col du Pas de l’Ours et c’est 350 m de descente en single plus ou moins sympa (le moins sympa étant la fin où on arrive sur un pâturage défoncé par les vaches).
Du single comme on l’aime
C’est une grosse piste qui nous permet de remonter au dernier col de la journée, le col de Cherel, piste qui permet de se balancer une ou deux grosses minasses, histoire de savoir qui a les plus grosses… (cuisses évidemment).
Il ne reste plus qu’à se laisser glisser jusqu’à la voiture pour en finir avec cette belle boucle de 1400 m + (2000 avec le sommet) bouclée en 5h20.
La trace GPS :