[…] Bref ! J’étais à la Rhône O : j’ai couru, j’ai pointé une balise, je glissé, j’ai cherché cette balise, je suis tombé , j’ai pas trouvé la balise…
Une entorse de cheville ça fait à peu près ça : <<crrrrrraaaaaak>>, au début tu penses que c’est une branche qui a cassé sous ton poids…
Et puis… je regarde ma cheville, elle me regarde, je la regarde, elle gonfle, je la re-regarde, elle est énorme… A ce moment là, tu te dis que c’est fini : « c’est fini »
Puis tu ralentis… et commences à boiter tout en rentrant au bercail.
Bref, je me suis fait une entorse à la Rhône O… […]
Pour moi, la Rhône O s’est passée comme ça, pas très glorieux… Super content de mon orientation pour rentrer au départ de la course, je pense que ça valait au moins un podium !
Deux semaines en repos total puis il y a les reprises des sorties en ski de randonnée, aaaaaaaaah nos montagnes, qu’elles sont belles ! Tellement belles que j’enchaîne les sorties. Comme je ne note pas mes sorties avec le dénivelé, je ne peux pas le cumuler. Je n’ai qu’un dossier « photos » pour me remémorer ces moments.
Le temps des Courses :
Première à Oz en Oisans « coude à coude » :
Avec l’ami Florentin nous décidons d’allez à Oz pour le relais de l’Olmet. Nous y retrouvons l’ami Max et son pote Ju (un binôme inséparable sur les skis en hiver!) Le but est de faire un maximum de tour en 1 heure. Avec la possibilité de courir en binôme, à chaque tour on passe le relais, ou en solo. (oui c’est con, mais c’est bon !)
Suite à une arrivée tardive (on ne change pas une équipe qui gagne), je n’ai que le temps d’enfiler la combinaison (une fois à l’envers) que le top départ est lancé ! Flo à les watts et prend des dizaines de mètres d’avance sur Max. Qu’à cela ne tienne : « les renards de la manips » comme ils se nomment (Max et Ju) font parler leur expérience. Flo se fait reprendre dans les manips et la descente par Maxou avant de me passer le relais en tête…
Je m’élance à mon tour et, comme un renard à l’affût, Ju est juste derrière. Le terrain à faible dénivelé me permet de courir tout du long de la montée, et donc de prendre un peu d’avance (je suis trop balaise). Une première manip’ pas très rentable me fait perdre du temps alors que Ju part quasiment en même temps que moi. Il me passe à côté lors de la descente et me dit : « Je viens de farter mes skis »… Une deuxième manip ‘encore moins rentable’ me place bien derrière le Ju. A la deuxième montée je repasse devant pour passer le relais à Flo en tête.
Les deux relais suivants se passeront de cette manière : tu me doubles, je te double, tu me redoubles, je te redouble… Au 5ieme relais Flo prendra de l’avance sur la Patate Max, nous arriverons à la garder jusqu’à la fin ! Une belle première course, et en prime, une victoire.
Une super organisation, qui, ça se voit, a l’habitude d’organiser des évènements sportifs… A 2,5€ l’inscription par concurrent qui se verra offert un lot et le repas dînatoire, ça défit toute concurrence !
Deuxième à Réallon « lâche rien » :
Direction La Laetitia Roux à Réallon pour la deuxième de la saison. La course ayant lieu le soir, nous nous y sommes rendus dans la journée avec Sylvestre (mon binôme de la TSF Millet/Pierra Menta 2012/2013) pour profiter de la région et faire de la poudreuse !
Une première montée d’un peu plus de 500 mètres, une courte descente pour remonter de 300 mètres avec un final à pied sur 100 mètres. C’est le programme ! Les gros bras sont la : Mathéo Jacquemoud, Léo Viret, Nicolas Bonnet et des Italiens…
Un mass start met les choses dans l’ordre, les gros bras en tête… Je me surprends à partir vraiment fort, je suis juste derrière eux ! Ne voyant pas Nicolas Bonnet devant, il ne tardera pas à me doubler à la première manip avant d’attaquer la descente.
J’accuse le coup dans les 300 derniers mètres, ayant quand même suffisamment d’avance, je ne vais pas me faire rattraper. Avoir les encouragements et un conseil de Léo dans la partie à pied à n’as pas de prix : « Allez John, allez ! » « T’es au top là, lâche rien » « Mets les dragonnes, tu pousseras plus sur les bras! » Conseil qui sera « échec » par manque de lucidité ….
Je finirai à moins d’1 minutes de la 3ième place, petit podium à la 5ième place.
Course que je conseille vivement, venir au moins à la journée pour profiter de la beauté des Aiguilles de Chabrières. Avec l’éclairage qui arrose tout le cirque des aiguilles le soir de la course, les 300 derniers mètres sont mémorables !
Troisième à Arêches « Chute et re chute » :
On y est, les championnats de France ! Ca va allez vite, trop vite ! Patate Gaët, patate Max sont présents, patate salom ne le sera pas… quel dommage !
1700 mètres positifs avec autant de négatifs, avec une courte portion de portage à pied.
Avec un départ raté (je perd une peau), je reviens doucement sur le groupe des copains : Flo, Max, Ju, Yaya…
Passé à proximité de Flo, il en tire une de tête ! Juste devant lui, je l’entends jurer de tous les saints ! Il abandonnera peu de temps après suite à des ampoules aux pieds.
A la deuxième montée Ju prend les devant avec Yaya, au contact constant de Max, soit devant, soit derrière… Une conversion raté me fait tombé et perdre les deux peaux : chapeaux l’artiste !
Dans l’avant dernière descente, juste devant Maxou je me prend une énorme gamelle : Gaët et Manu (Zanders) pourront en profiter de leur loges alors qu’ils montaient à proximité. L’occasion à la Zipette (David Zijp) de me passer devant ! Ahh la rage ! Heureusement qu’il me reste encore du jus dans la dernière monté pour BOUFFER la zipette ! (Oui bouffer ! une zipette ce bouffe, c’est comme ça)
Et enfin une dernière descente sur les freins parce qu’il y en a marre de ce prendre des boites ! 38ieme place.
Course réglée au métronome…
Quatrième au Col de Porte « Devant, seul » :
Relais nocturne avec le même principe qu’à Oz en Oisans, sauf que là, pour les relais, il y avait une manip en moins, la dernière montée se faisant en pas de patineur.
Patates Gaët en binôme avec Julien Pichot et patate Max avec son amoureuse : Mathilde. Je vais faire les relais avec Sylvestre.
Je fais un gros départ et prends les devants jusqu’au sommet des pistes. J’attaque la descente et me fais reprendre par Sylvain Montagny (qui court seul) dans une traversée en pas de patineur : « J’ai vu ta trajectoire, j’en ai pris une meilleure pour garder de la vitesse dans la traversée » qu’il m’a dit.
Avec notre manip en moins Sylvestre partira en tête sur son relais. On arrivera à garder notre avance jusqu’à la fin de l’heure de course. Sans suis un bon gueulton dînatoire avec tous les copains, ça c’était le pied !
Même si il était en manque de bénévole sur cette édition, la course c’est très bien déroulée.
Cinquième à Valmorel « Main dans la main » :
Le réveil ne sonne pas, je me fais flasher, voiture enlevée : voilà une journée de m**** qui commence ! Mais heureusement, il y a la Doucy Cimes !
Etape des championnats de FR individuelle, la Doucy cimes est aussi le championnat départemental de Savoie.
Avec les 1800 mètres annoncés, nous finirons « main dans la main » avec Max, mais avec 2100 mètres de dénivelés.
Les écarts se font très rapidement, devant Maxou au sommet de la première montée, il me doublera dans les manips et la descente. Dans la deuxième descente je vais avoir droit à ma gamelle obligatoire. Max va prendre le temps de venir vers moi pour savoir si tout va bien, dans mes malheurs je ne me fais pas souvent mal… Quasiment tous les concurrents accuserons le coup sur les 300 derniers mètres, les 300 mètres de plus, en trop…
Superbe course pour Salomé et Mathilde qui se font un podium chacune, 2ieme et 3ieme !
A suivre la course de ce dimanche : La Pyramide d’Oz ! (Si mes 39 de fièvre passent…)