Raid Verdon Aventure : Le Verdon, c’est vraiment bon !

Avec mon pote Alexandre Montel, on est comme un couple de petits vieux. Quand on se voit, ça parle potins, souvenirs du passé … Et puis on a aussi nos petites habitudes. Une parmi d’autres, c’est de se bloquer un week-end en septembre pour bouffer du single en VTT, et d’enchaîner le lendemain avec le Raid de Castellane.

Samedi, c’est donc VTT dans le 04.  Je ne suis pas le mec le plus objectif du monde, mais le pays Dignois, c’est ce que l’on a inventé de mieux pour le VTT. Au départ de Digne, c’est parti pour 25 bornes de « petits chemins, qui sent la noisette  » comme dirai un chanteur à moustache. Un condensé de 2h 30 de ce qui se fait de mieux dans le secteur.  J’ai pu voir que le copain, qui se prépare pour les championnats du monde de XTERRA à Hawaï est bien en jambes, et va sûrement me faire couiner.

Le 04, c’est boooooooooo

Le lendemain, direction Castellane.

C’est la 3ème fois que je fais cette course, et on peut dire qu’elle est rodée. De nombreux bénévoles (coucou Amélie), tout est carré. Chose qui est de plus en plus rare, la course fait le plein et les organisateurs ont même du refuser des inscriptions, preuve du succès local de cette épreuve. Le parcours est remanié tout les ans, mais le départ reste identique : c’est parti pour une CO dans le centre ville de Castellane pour exploser le paquet.

On part fort sur ces 2 km, pour essayer d’éviter le bouchon qui risque de se former à la première transition. C’est donc avec 20 secondes d’avance que l’on récupère notre hot-dog pour 7 km de navigation en eau vive dans le Verdon. C’est vraiment génial de pouvoir naviguer dans un tel endroit, avec un débit parfait, ça me donnerait presque le goût de m’entraîner un peu en kayak.  Ça ne nous empêche pas de nous échouer une fois, mais c’est toujours en tête que l’on sort de l’eau 50 minutes plus tard.

On traîne pas dans les transitions

On ne traîne pas, car on doit maintenant revenir au départ en Trail Orientation. 8 km à lire la carte. Si la CO sur IGN n’est pas difficile en soi, j’essaye de rester très vigilant sur les attaques de postes. Les postes sont tous bien placés, et on laissera juste 2 minutes sur un poste en voulant éviter de se rayer les jambes. Encore une fois, les organisateurs nous prouvent que l’on peut se passer de CO IOF si on place des postes judicieusement sur de l’IGN (et en plus, ils ont même rajouté des chemins à la main )

Le moment que je redoute depuis la veille arrive maintenant. 16 km de VTT et 500 +. On n’aperçoit pas nos concurrents directs, mais on ne sait pas à combien de temps derrière ils sont. Alex part devant. Je ne verrai que le derrière de ces gros mollets. Il y’a tellement une différence de niveau, qu’il est obligé de faire du sur-place en montée pour m’attendre. J’ai honte. Heureusement, la fin de la grosse bosse approche, et c’est du single 4* qui nous attend maintenant. Le balisage est parfait et abondant. Aucun risque de se perdre. je n’ai qu’une seule peur, c’est que la pente se redresse. Au final, on finit cette épreuve avec 9 minutes d’avance sur nos concurrents. La dernière épreuve, le tir-a l’arc ne changera rien. Ca tombe bien, car mon coéquipier est aussi nul à l’arc qu’il est fort en vtt.

Une victoire sur ce raid court (2h45) qui clôture donc ce superbe week-end.  La (beaucoup trop) longue attente pour la remise des prix nous permet de refaire la course. Et puis comme on est invité pour l’année prochaine, ça nous permettra Alex et moi de perpétuer la tradition de Septembre.